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Double identité !


Est-il possible que notre identité réelle nous soit inconnue et que ce que nous avons cru être jusqu'à présent ne soit pas toute la vérité ? Si nous comprenons que nos systèmes de croyances forgent notre expérience de la réalité matérielle, nous pouvons admettre que c'est bien possible. Il suffit de penser à un aigle qui serait élevé par des poules. Il n'apprendrait jamais à voler de ses propres ailes, même si cela est dans sa nature... On peut dire qu'il en est de même de l'être humain actuel qui a été maintenu dans une image de lui limitée et fausse qui l'empêche de connaitre et d'utiliser ses possibilités de créateur innées et illimitées.


Comprendre et accepter que nous avons fonctionné jusqu’à maintenant à partir d'une perception faussée de notre véritable identité permet de commencer à nous transformer. Cette nouvelle perspective sur ce que nous sommes vraiment nous aide à répondre d'une manière différente aux circonstances de notre vie. Nous nous engageons alors sur un chemin d'observation de soi dans le but d’identifier tout ce qui nous bloque et tout ce qui nous empêche de savoir qui nous sommes vraiment.


Le désir fondamental de tout être est de se sentir accepté et aimé. L’être humain est naturellement un être grégaire qui aime sentir qu’il appartient à un groupe. Or ce désir de se sentir aimé et accepté par les autres nous fait souvent faire des choix inconscients qui vont à l’encontre de notre nature réelle.


Notre identité, c’est-à-dire la manière dont nous nous définissons, est une notion fondamentale dans le fonctionnement de l’être humain. Nous nous définissons en vertu d’une multitude de critères et nous faisons de ces définitions notre vérité – autrement dit, nous croyons que nous sommes cela et que nous sommes réellement définis par ces critères.


Nous nous identifions d’abord à notre corps physique, à toutes nos caractéristiques physiques et nous nous définissons d’après nos spécificités ou nos différences : nous avons la peau blanche, noire ou jaune, les cheveux raides ou frisés, les yeux bleus, bruns ou verts. Nous sommes grands ou petits, maigres ou gros et ainsi de suite. Nous avons donc des caractéristiques physiques à la naissance que nous pouvons plus ou moins changer. Et ensuite quand nous grandissons, nous commençons à nous juger quand nous constatons que certaines de ces caractéristiques sont plus valorisées que d’autres et que certaines peuvent même être vues négativement par la société ou certains groupes de personnes. Et nous apprenons alors à ne pas aimer des parties de ce que nous sommes : nous n’aimons pas ceci ou cela dans notre apparence, nous n’acceptons pas notre couleur de cheveux, nous n’aimons pas notre dentition, nous avons trop de poils, nous n’avons pas assez de poitrine, nous nous critiquons sans arrêt.


Or nous ne sommes pas que notre corps physique, celui-ci n’est qu’un instrument qui nous permet d’interagir dans le monde matériel. Imaginez pendant un instant que c'est vous avant votre incarnation qui avez choisi votre corps, vos caractéristiques physiques et votre famille. Le critiquer ou le rejeter revient à dire que votre personnalité humaine s'arroge le rôle de décider que votre Être divin ne sait pas bien faire les choses... Et imaginez ensuite que pour laisser émerger votre divinité, vous deviez commencer par vous accepter tel que vous êtes en acceptant de laisser aller les perceptions erronées qui vous empêchent de vous aimer.


Je suis certaine que vous pouvez constater que les critère de beauté ou de conformité proviennent uniquement des conditionnements sociaux, culturels ou même religieux et que tout ceci est très artificiel – qui a décidé que telle ou telle apparence physique est mieux qu’une autre ou qu'un sexe est plus important que l'autre ? Dans certaines cultures, il est valorisé d’être mince, dans d’autres êtres gros est un signe de richesse. Dans certaines cultures, la couleur de la peau est importante, dans d’autres, c’est la grandeur qui l’est. Et à l'intérieur d'une même culture, les critères changent aussi selon les époques. Toutes ces croyances sont créées par l’homme et n’ont pas de valeur réelle – elles n'ont que la valeur que nous décidons de leur accordez.

Nous sommes donc amenés à croire que nous n’avons pas les attributs physiques qu’il faut pour être aimé ou pour réussir. Voyez-vous maintenant comment tout ceci est une illusion ? Nous avons tout ce qu’il faut pour nous sentir aimé et pour créer la vie que nous désirons, car nous avons tous été créés avec la même énergie-conscience qui est amour infini provenant de la Source universelle – peu importe les différences ou les imperfections illusoires ou réelles de notre corps physique.


Nous nous définissons ensuite en fonction de notre origine familiale, sociale et culturelle. Notre éducation a modelé en nous des cadres de référence (le plus souvent inconscients) sur la vie, sur la réalité, sur ce que nous sommes, ce que nous sommes capable de faire ou non, ce que la société ou les autres attendent de nous, etc. Lorsque nous ne sommes pas conscients de cette programmation, nous sommes contrôlés par elle. C’est pourquoi il est important d’en prendre conscience afin de toujours vous interroger sur vos motivations avant de faire des choix. Est-ce que ce choix est fait parce que c’est ce que vous avez vraiment envie de faire et que vous vous sentez en résonance intérieure avec ce choix, est-ce qu’il vous inspire et vous passionne ? Ou est-ce que vous le faite par sentiment d'obligation, parce que vous croyez que vous devez quelque chose à quelqu’un, parce que vous voulez faire plaisir à vos parents ou à votre partenaire de vie ou encore parce que c’est ce que vous croyez devoir faire pour garder l'amour des autres ou pour vous sentir en sécurité, etc. ? L’observation de soi afin de mieux comprendre vos motivations profondes vous permet de déloger la peur d'être rejeté, jugé, exclu ou abandonné en relâchant les croyances et les perceptions erronées de la réalité.

Un autre domaine de vie important auquel nous nous identifions beaucoup et par lequel nous nous définissons est celui de notre éducation ainsi que de notre travail ou notre occupation quotidienne. Certaines occupations sont valorisées dans la société et d’autres ne le sont pas. Vous savez bien que les mères qui s’occupent de leurs enfants et ne travaillent pas à l’extérieur se sentent dévalorisées. Ou que les emplois que l’on considère ayant plus de valeur sont mieux payés que les emplois que l’on considère être au bas de l’échelle sociale. La société a créé une échelle de valeur qui mesure en fonction du montant d’argent que nous sommes capables de produire. Plus d’argent nous avons, accumulons ou dépensons, plus nous avons de la valeur et plus nous sommes importants. Notre valeur n’est pas basée sur ce que nous sommes réellement, mais sur la quantité d’argent que nous avons. La possession ou l’habileté à avoir beaucoup d’argent est perçue comme un signe de valeur et ne pas avoir d’argent comme un signe de faiblesse, un manque de responsabilité, un manque de capacité, etc.


Ou encore, nous nous définissons d'après le nombre d’années d’études que nous avons faites. Plus nous avons étudié, ce qui est confirmé par un titre que nous pouvons juxtaposer à notre nom, plus nous sommes considérés comme des êtres importants, possédant savoir ou expertise et ayant une autorité. La société occidentale ne valorise pas l’expression véritable de notre créativité ou de nos aptitudes naturelles. Elle nous pousse à choisir ou à faire des activités qui peuvent nous procurer un statut social, de l'autorité ou encore de l’argent pour notre survie et notre bienêtre. Nous faisons rarement des choix parce que ceux-ci nous inspirent et nous font nous épanouir.


Notre identité peut également être déterminée par nos droits de naissance : nous sommes nés dans une famille riche ou une famille noble – ou non. Il y a des inégalités créées par ces soi-disant droits de naissance de certains êtres humains par rapport à d’autres qui sont transmis de génération en génération. Vous êtes-vous déjà demandé d’où viennent réellement ces titres de noblesse ou droits de naissance ? Nous acceptons tous ces systèmes de référence dans notre vie sans les remettre en question la plupart du temps et nous nous forgeons une identité à partir de ces concepts qui ont été érigés par nos prédécesseurs. C’est pourquoi il est important de nous rendre compte que nous avons tendance à juger de notre valeur et de nos capacités par ce que la société – donc les autres – ont prédéfini comme critères de réussite et de valeur.

Nous nous identifions aussi à nos croyances religieuses ou spirituelles. Notre attitude envers la vie et nos choix sont alors dictés par des dogmes religieux qui peuvent souvent s’avérer limitatifs et contraignants si nous les suivons à la lettre et s’ils nous empêchent d’accepter de nouvelles conceptions et perceptions de la réalité. Il est tout aussi dangereux de s’identifier à un gourou ou un maitre spirituel. C’est une version plus moderne, cependant ce n’est pas parce qu’un maitre spirituel dit quelque chose que c’est une vérité absolue. Nous devons éviter le piège de l’identification à une autre personne que nous percevons comme ayant un savoir ou une autorité plus importante que la nôtre. Encore une fois, la reconnaissance de la vérité passe par l’expérience. Quelque chose résonne d’abord en nous comme étant vrai, authentique, puis par notre expérience nous pouvons ressentir et confirmer la validité de notre première impression. Ultimement, nous devons apprendre à nous fier entièrement à ce que notre guidance intérieure nous dit.


Nous devons également nous interroger sur le rôle que nos succès ou échecs passés jouent dans l’identité que nous avons forgée de nous-mêmes. Vous définissez-vous en fonction des résultats que vous avez obtenus dans le passé ou par rapport aux situations difficiles que vous avez traversées ? Par exemple si vous vous êtes marié pour fonder une famille, puis que vous avez divorcé après quelques années, vous considérez peut-être que vous avez échoué à créer une famille normale et cela vous définit : vous êtes un "divorcé" ! Pourquoi ne pas voir les relations comme des occasions pour vous épanouir et vous soutenir de différentes manières ? Lorsqu’une relation ne peut plus offrir ce cadre, n’est-il pas normal de la terminer dans l’harmonie pour aller vers d’autres personnes qui nous permettent de continuer à progresser ? La religion et la société nous imposent des croyances qui visent à nous contrôler, comme celle que deux personnes doivent rester liées pour la vie. N'est-ce pas là une décision qui devrait appartenir aux êtres concernés seulement ?


Une croyance est limitative si elle ne vous permet pas de vous exprimer avec intégrité et sincérité ou encore si elle vous empêche de choisir librement. Lorsque vous êtes tiraillé entre ce que votre cœur vous dit et l’obéissance à une croyance que vous avez adoptée, il y a discorde en vous. car votre croyance ne soutient pas l'expression véritable de votre être.

Toutes les croyances proviennent de systèmes de référence que nous adoptons la plupart du temps sans les remettre en question et nous nous définissons en fonction de notre capacité à nous conformer à ces critères. Lorsque nous sommes en conformité, nous jugeons que nous avons réussi et sinon nous croyons que nous avons échoué…


Le concept même d’échec ou de succès est une conception humaine, car en réalité il n’y a que des expériences visant à nous faire grandir et à faire évoluer notre conscience. Dans toutes les expériences que nous vivons, ce qui compte c’est l’ouverture de conscience et le changement qui s’ensuit. Nous ne sommes pas définis par nos actions passées, nous ne sommes pas définis par nos choix ou nos réactions passées, même ceux qui ont eu des conséquences désastreuses ou dramatiques. Si vous étiez dans la même situation aujourd’hui, feriez-vous les mêmes choix ? Si la réponse est non, c’est que vous avez effectivement appris quelque chose de cette situation. Bien sûr, si vous avez mal agi envers quelqu’un, rien ne vous empêche de lui dire que vous êtes désolé pour votre comportement. Cependant, c’est une co-création et chacun a quelque chose à gagner en observant ses sentiments et ses réactions devant cette situation.

Il y a beaucoup d’autres groupes ou systèmes de référence auxquels nous nous identifions. Il y a par exemple les rôles que nous jouons dans la société, comme celui d’être parent ou celui d’être une célébrité, etc. Et puis, il ne faut surtout pas sous-estimer ce que les autres disent de nous, car cela influence grandement notre perception de qui nous sommes. Que ces commentaires soient négatifs ou positifs, que les qualités soient puissantes ou débilitantes, inconsciemment, nous faisons trop souvent de ces opinions notre vérité personnelle et nous nous définissons par elles.


Lorsque nous adoptons les concepts véhiculés par la famille, la société, la culture ou encore la religion comme étant des vérités – alors que ce sont des systèmes de référence artificiels, provenant de système de peur et de contrôle - cela peut nous faire ressentir un profond sentiment de limitation, car nous devons nous conformer à quelque chose qui n’est pas notre nature réelle pour nous sentir acceptés ou aimés. Nous devons être ceci ou cela et pas autre chose. Nous nous définissons et nous sommes déterminés par des autorités et des informations qui sont à l’extérieur de nous, nous remettons alors notre pouvoir de dire qui nous sommes à ces autorités ou à ces systèmes…


Ce sont tous ces systèmes de référence créés par l’homme qui maintiennent le sentiment de séparation entre les êtres humains. Ces définitions sont des systèmes artificiels et illusoires, entièrement subjectifs, ne provenant pas de la vérité absolue ou de la conscience profondément aimante à la base de la création. Notre identification à ces systèmes nous empêche d’exprimer notre identité véritable, celle de notre être originel cosmique. Notre identité ne doit pas nous faire sentir limité, mieux ou moins bien, confiné dans un cadre… elle doit nous permettre de nous sentir libres et nous devons savoir que toutes les possibilités nous sont offertes, sans distinction de race, de langue, de religion, de culture, d'éducation, etc.


Examinez-vous afin de découvrir ce à quoi vous vous identifiez, pour mieux comprendre à quoi vous êtes attaché - en d'autres mots ce que vous avez peur de perdre : votre langue, votre culture, votre race, votre croyance religieuse, votre carrière, votre famille, votre réputation, votre argent ou encore votre place dans la société ? Par exemple, si vous êtes attaché à votre langue ou à votre culture et que vous militez pour leur protection, demandez-vous pourquoi et quelles sont les conséquences de vos actions : division ou unification, liberté ou contrôle, etc. ? Est-ce que votre désir provient de votre nature divine ou provient-il de l’identification de l’égo à un système de référence humain ? Rappelez-vous que là où vous mettez votre attention est votre réalité… Si vous défendez quelque chose, réalisez que cela provient de la peur de perdre quelque chose et que vous créez avec une énergie de manque, de peur ou de perte… Tout sentiment que vous devez protéger quelque chose, toute peur de perdre quelque chose, toutes ces croyances que d’autres sont plus forts et vont vous assimiler (donc que vous allez perdre votre identité) vous empêchent d’être authentique, vrai et aimant.


C'est la peur de ne pas avoir d’identité, de ne plus appartenir à un groupe ou la peur de perdre notre identité qui nous maintient dans cette illusion. Et pourtant, il n’y a pas d’identité véritable autre que celle de notre origine cosmique et divine.


Pour créer une vie d'amour, d'abondance et d'harmonie, il est essentiel de rétablir notre connexion avec notre nature spirituelle et divine d'abord et avant tout. Car c'est l'intégration de tous les aspects de notre être en un tout cohérent qui nous permet de ressentir les impulsions qui proviennent de notre être divin pour nous guider. Autrement dit, notre force de création doit être en accord avec les lois et les principes universels afin que la réalité que nous allons créer puisse être édifiée sur la base solide qu'est la vibration de l'amour inconditionnel.


Tout est une question de perception – nous interprétons la réalité qui nous entoure d'après des systèmes de référence que nous avons adoptés sans les remettre en question – et nous choisissons nos actions à partir de ces points de référence. C’est notre identification à ces systèmes de référence établis par d’autres qui définissent les expériences que nous vivons. C’est pourquoi il est si important d’en prendre conscience. S’accrocher à une forme de définition provenant d’une conception humaine nous limite dans notre expression. Il est plus que temps de nous libérer de tout ce qui nous limite et nous empêche d'être authentique et libre. Savoir qui nous sommes vraiment, accepter notre nature divine et en vivre nous permet d'agir d’une manière plus aimante, en accord avec les principes universels à la base de la création.

Notre identité réelle est celle d'un être de lumière qui a été créé à la Source de cet univers – comme tout ce qui a été créé. Lorsque nous ressentons intérieurement cela comme une vérité, nous en faisons l’expérience d’une manière de plus en plus claire et constante. Cette expérience se traduit non seulement par un ressenti, mais aussi par des changements dans notre vie terrestre. Plus nous sommes connectés à notre être divin, plus nous sommes en mesure de nous laisser guider par lui et d’avoir accès à toutes les réponses et les informations dont nous avons besoin pour faire des choix qui nous font nous sentir bien et heureux. Nous choisissons alors des activités qui nous inspirent, nous créons librement de nouveaux processus ou procédés ou de nouveaux outils qui proviennent de cette nouvelle conscience basée sur les principes universels d’amour, d’harmonie, de générosité, d’entraide, de transparence, etc.


Nous sommes des êtres spirituels, nous sommes avant tout une conscience dont l’identité est tout simplement celle d’un être multidimensionnel aux possibilités de création et d’expression illimitées – nous avons la même nature lumineuse et aimante que notre Créateur. À travers chacun de nous et de nos expériences, le Créateur fait l’expérience de la vie dans le monde matériel.


Retrouver notre identité véritable nous aide à réaliser que nous n’avons besoin d’aucun changement de notre corps physique ou de nos qualités individuelles pour nous sentir aimés et acceptés. Chacun d’entre nous est un être unique et parfait, apportant une contribution unique, et nous avons tout ce qu’il faut à l’intérieur de nous, Lorsque nous savons qui nous sommes vraiment, il n'est plus nécessaire de démontrer notre valeur aux autres, nous n'avons plus besoin de la reconnaissance ou de l'approbation des autres pour connaitre notre valeur.

Plus nous ressentons notre unité intérieure et plus nous ressentons aussi notre unité avec tous les autres êtres humains, tous les êtres vivants et aussi la planète. Nous savons alors que nous faisons tous partie d’une seule et même énergie-conscience. Nous ressentons que l’autre est nous et que nous sommes l’autre. Nous ne nous sentons plus séparés, mais unis et connectés. Nous nous acceptons totalement, tels que nous sommes dans nos aspects humain et divin. Nous voyons la diversité des êtres humains comme une richesse plutôt que de voir la différence dans cette diversité. Nous pouvons commencer dès maintenant à être le changement que nous désirons voir autour de nous, en laissant derrière nous les vieilles conceptions sur notre identité et en devenant vrais, authentiques et uniquement NOUS !


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