Devenir la meilleure version de soi ?

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L’émergence d’une nouvelle version de l’être humain se caractérise par le passage d’un système d’opération basé sur le mental (V101) à un nouveau système opérant à partir du cœur (V201). C’est une transition « de la raison à la vibration. » Cette transformation profonde permet à l’être humain de ne plus être à la merci du subconscient et de ses conditionnements, mais de reprendre la direction de sa vie, guidé par son Être authentique et son lien direct avec la Source.

Or nous savons tous qu’il est essentiel de travailler sur soi-même pour manifester ce nouvel humain. C'est cette transformation qui provoquera l’émergence d’une nouvelle réalité, plus équitable et équilibrée, où nous pourrons nous épanouir dans la joie et la créativité.

Distortion des concepts fondamentaux

Il est crucial de comprendre que plusieurs concepts fondamentaux sur la réalisation de soi ont été détournés par les forces opposées à la libération de l'humanité. Par conséquent, la signification originale de ces concepts a été déformée, devenant une parodie du processus visant à faire émerger une nouvelle version de l'être humain (V 201), au profit d'une version améliorée de l'humain actuel (V 102).

Par exemple, à l'origine, les expressions comme « Qui je suis vraiment », « C’est ma vraie nature » ou « Être authentique» faisaient référence à la nature originelle de l'être, à son aspect spirituel avec ses attributs et qualités parfaites et inaliénables. L'essence divine en chacun de nous possède les mêmes caractéristiques et attributs que la Source. C'est pourquoi nous sommes des êtres créateurs.

Cependant, de nos jours, j'entends souvent ces expressions utilisées avec un sens différent. Elles suggèrent que les défauts, les faiblesses ou les dysfonctions d'une personne font partie de sa nature profonde et ne peuvent ou ne devraient pas être transformés. Par exemple, « Je suis colérique, c’est la personne que je suis » ou « Je suis timide, je n’y peux rien, c’est ma nature » ou encore « Je suis transgenre (ou ceci ou cela), c’est mon Être authentique et c’est ce que je choisis d’exprimer ».

Or, la personnalité, ou ce que je préfère appeler notre identité illusoire, s'est formée durant le conditionnement et les expériences de la petite enfance, érigeant un bouclier protecteur pour interagir avec le monde. Toutefois, cette façade n'est pas réellement « Qui nous sommes vraiment » ni notre vraie nature.

Il est crucial de comprendre qu'il ne s'agit ni de renforcer ni de détruire la personnalité. Le but est d'identifier les aspects de notre personnalité qui sont en désaccord avec notre Être authentique, afin de nous aligner pleinement à notre nature profonde. Notre véritable travail consiste à transmuter les fausses croyances, les peurs et les traumatismes qui provoquent cette dissonance, pour servir notre nature originelle, la seule véritable et réelle.

Des réactions souvent inconscientes et automatiques se sont développées pour faire face à ce qui est perçu comme un danger. Les fausses croyances et perceptions déclenchant une multitude d'émotions perturbatrices doivent être identifiées et démantelées pour permettre à notre Être authentique de faire surface et de s'exprimer.

Lorsque cela se produit, une nouvelle version de la personne émerge, capable d'exprimer sa nature véritable avec authenticité et puissance. Dans cet état, nous n'avons pas à lutter pour être acceptés ou aimés ni à nous justifier d’être ce que nous sommes. Nous SOMMES tout simplement, sans conditions ni attentes.

Une autre expression qui a retenu mon attention est « C’est ma vérité. » Nous interprétons les informations reçues à travers nos filtres perceptuels, ce qui nous donne une image unique et personnelle de ce qui est vrai pour nous. Cependant, cette expression est maintenant utilisée pour signifier une obstination à ne pas remettre en question ses croyances, autrement dit, « C’est ma perspective et j’y tiens. » Toute vérité qui n’est pas absolue est destinée à changer, c’est la nature des choses. En réalité, nous devons toujours être prêts à tout remettre en question et ne pas nous attacher à ce que nous croyons vrai à un moment donné.

Par ailleurs, l'attention accordée à nos capacités créatrices est sans doute un pas dans la bonne direction pour reprendre notre véritable pouvoir. Cependant, peu comprennent la nécessité de cesser de vouloir tout contrôler, ni quand et comment cela doit se produire. En réalité, lorsque nous créons consciemment en accord avec notre Être authentique, nous nous abandonnons avec confiance, sachant que les forces universelles travaillent avec nous et pour nous. Il s'agit simplement « d’être et de vibrer ce que nous souhaitons » pour que cela se manifeste, en accord avec le timing divin.

Le besoin de contrôler les événements et leur déroulement est encore très fort chez beaucoup de personnes. La peur profonde de perdre le contrôle est souvent perçue comme une perte de pouvoir. Cependant, c'est en réalité l'inverse. Le besoin de contrôler bloque le flux de l'énergie universelle et découle du sentiment de séparation d'avec notre nature créatrice et notre pouvoir spirituel. Lorsque l'on prend conscience de notre véritable puissance en tant que créateur, la peur ainsi que le besoin de contrôle disparaissent naturellement.

Bien que ce ne soit là que quelques exemples, le danger réside dans le fait que la personnalité résiste au changement en cours. Elle cherche à contrôler ce qui se passe et sa propre transformation, refusant ainsi de s'abandonner avec confiance au processus. Par conséquent, elle peut devenir un frein au changement et à l'évolution vers un plan de conscience supérieur. C'est pourquoi, il est nécessaire d'avoir du discernement et de s'observer avec honnêteté.

Le travail de réalisation de soi

Quel est donc le travail à accomplir ? S’agit-il simplement de méditer chaque jour, accepter nos défauts et faiblesses, changer quelques mauvaises habitudes, faire des affirmations positives ou encore agir avec plus de générosité et de compassion ?

Premièrement, il est essentiel d'accepter tous ces aspects de nous-mêmes, qu'ils soient perçus comme positifs ou négatifs. Par exemple, une personne peut être généreuse, patiente et honnête, mais aussi timide ou boudeuse. Il s'agit d'assumer la responsabilité de tous nos états d’être et de nos comportements.

Mais l'acceptation seule ne suffit pas, car elle pourrait cristalliser des comportements qui freinent le changement. Tout ce qui ne correspond pas à notre nature originelle doit être démantelé. La timidité et la bouderie par exemple, signalent l’existence de croyances qui empêchent la personne d'être authentique et de montrer sa véritable nature avec confiance, créant ainsi une perception faussée de ses capacités innées. Il est essentiel d'identifier ces croyances limitantes et de les remplacer par des énergies positives pour soutenir l'expression libre de la personne et son retour à sa nature véritable.

C’est pourquoi il est crucial de débusquer les peurs et les fausses croyances qui engendrent la timidité, la bouderie ou toute autre émotion difficile comme la colère. Ces éléments doivent être identifiés et transformés. Une fois cela fait, la personne observera un changement dans son comportement. La timidité ne sera plus nécessaire pour se protéger de la peur de montrer sa véritable nature, la bouderie ne sera plus un moyen de cacher une blessure ou de se montrer offensée et la colère ne sera plus nécessaire pour se faire entendre ou pour avoir du pouvoir.

C’est ce processus de transformation intérieure progressive qui permet de donner naissance à une nouvelle version de soi, motivée non plus par des croyances inconscientes, mais par des désirs qui correspondent à sa nature profonde, ses talents et attirances naturelles.

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Avec beaucoup d'amour

Dominique